Autrefois approvisionné en eau par l'aqueduc d'Arcueil construit par les Romains, puis par le réseau d'eau potable de la ville de Paris, le lac est aujourd’hui alimenté par le réseau d’eau non potable et en circuit fermé. Ce réseau permet d’alimenter le réseau hydraulique des bois parisiens et de certains parcs, de nettoyer les voies publiques et de curer les égouts tout en préservant la ressource en eau. Le lac d’une faible profondeur de 30 cm est curé tout les 15 ans par sections afin de conserver les poissons le temps de l’intervention. Le recensement de novembre 2020 fait état de présence d’au moins 7 espèces de poissons : la brème, le rotengle, le gardon, la carpe commune, la carpe Koï, le poisson rouge, la perche soleil et le sandre commun.
L'hiver, mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus) et goélands argentés (Larus argentatus) viennent se reposer et s’alignent sur le muret d’un des radiers du lac.Le lac constitue aussi le milieu de vie de nombreux palmipèdes d’ornements, le cygne noir, la bernache du canada, l’oie à tête barrée mais aussi des espèces aquatiques sauvages, le martin pêcheur d’Europe, le héron cendré. D’autres comme la foulque macroule (Fulica atra) au plumage noir et casque blanc et la gallinule poule d'eau (Gallinula chloropus), noire aussi mais au croupion blanc et au bec rouge, bien adaptées à ce milieu, s’y reproduisent chaque année notamment sur l’île alors que les autres espèces n'y arrivent que rarement malgré les nombreux nichoirs disposés sur la petite île et les bordures du lac.